Les anciens enfants placés sont particulièrement exposés à la rue.
23 % des personnes privées de logement sont d’anciens enfants placés, alors qu’ils ne représentent que 2 à 3 % de la population générale. Ils sont aussi deux fois plus nombreux à se déclarer en mauvaise santé (36 %).
La première période de rue survient pour 21 % d’entre eux pendant le placement, et pour 11 % à la fin de la prise en charge, obligatoire jusqu’à 18 ans. Elle peut se prolonger jusqu’à 21 ans par un contrat jeune majeur. Mais ces contrats, en raison des difficultés budgétaires des départements, sont en baisse régulière. Ils concernent aujourd’hui 18 000 personnes, contre 21 300 en 2010.